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« Le numérique n’est qu’un outil au service de la relation »

Dans son ouvrage « Accompagner la transformation numérique du secteur social et médico-social », Christian Viallon, docteur en sciences de l’information et de la communication et ancien directeur d’établissement, propose une approche pragmatique aux dirigeants pour amorcer ce virage technologique. Avec un objectif : faire du numérique un instrument pour améliorer le parcours des personnes accompagnées. Continuer la lecture de « Le numérique n’est qu’un outil au service de la relation »

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« Le projet personnalisé doit révéler la singularité de la personne gravement handicapée »

Dans « Construire le projet personnalisé de la personne gravement handicapée », Michel Belot, infirmier, psychologue, propose un guide très utile aux accompagnants. Refusant de s’en tenir à une procédure généralisable, il invite à envisager le projet comme un cheminement avec la personne dans le respect de ce qu’elle est et ce qu’elle peut. Continuer la lecture de « Le projet personnalisé doit révéler la singularité de la personne gravement handicapée »

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« La tendance à empêcher et réprimer imprègne la façon de penser la fonction éducative »

Dans « Eduquer sans entraver », Célia Carpaye, éducatrice spécialisée, lève le voile sur un sujet tabou : les « violences éducatives ordinaires » dans les établissements de l’enfance et de l’adolescence. Si l’environnement culturel et institutionnel favorise ces pratiques, une autre façon d’éduquer est toutefois possible. L’auteure propose ainsi de réhabiliter l’amour dans la relation éducative et de s’appuyer sur la communication non violente et la pédagogie critique et démocratique. Continuer la lecture de « La tendance à empêcher et réprimer imprègne la façon de penser la fonction éducative »

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« La mesure de protection replace la personne protégée dans un schéma infantile »

Dans son ouvrage « Mandataire judiciaire à la protection des majeurs : protéger l’autre, se préserver soi », Christophe Mieusement, psychologue clinicien, s’intéresse à la forme particulière d’accompagnement du métier de mandataire. Comment ce dernier peut-il penser son action ? Et comment peut-il réagir en cas de difficultés professionnelles ? Continuer la lecture de « La mesure de protection replace la personne protégée dans un schéma infantile »

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Que signifie la relation d’aide : « faire » des actes techniques ou accompagner ?

Dans « Distance et proximité en travail social », Dominique Depenne, formateur à Buc-Ressources et sociologue, revendique la proximité pour entrer en relation dans le travail social. A partir des apports de plusieurs penseurs, il invite à reconsidérer les concepts de relation, d’accompagnement, d’engagement… A une époque de standardisation des pratiques, un ouvrage revivifiant pour les professionnels ! Continuer la lecture de Que signifie la relation d’aide : « faire » des actes techniques ou accompagner ?

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« Si on respecte la clinique de l’enfant, le placement familial est un outil formidable et peu onéreux »

Dans l’ouvrage « Prendre soin de l’enfant en accueil familial », Christian Allard, ancien responsable d’un placement familial et formateur, nous fait partager la réalité de l’accueil familial. Un témoignage où il livre, à partir de nombreuses vignettes cliniques, ses réflexions sur le sens de cet outil fragilisé aujourd’hui par la logique comptable et l’ignorance des administrations. Continuer la lecture de « Si on respecte la clinique de l’enfant, le placement familial est un outil formidable et peu onéreux »

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« Le législateur s’est efforcé de sanctionner plus sévèrement les actes de maltraitance sexuelle et d’en faciliter la révélation »

Que prévoit la loi lorsqu’un enfant est victime de maltraitance sexuelle au sein de sa famille ? Dans son ouvrage « Enfants abusés en famille », Marcelle Bongrain, docteur en droit de la famille et fondatrice de la Maison des droits des enfants et des jeunes à Toulouse, fait le point sur la façon dont le droit accompagne et protège le mineur victime. Continuer la lecture de « Le législateur s’est efforcé de sanctionner plus sévèrement les actes de maltraitance sexuelle et d’en faciliter la révélation »

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« Si on pouvait reproduire partout les initiatives, on pourrait structurer une filière gérontologique »

Dans l’ouvrage « Quel renouveau pour la filière gérontologique ? », Marie-Claire Lacombe, cadre de santé et formatrice, et Ludovic Lavie, consultant, rassemblent les initiatives et expérimentations qui bouleversent aujourd’hui le secteur gérontologique. Leur ambition ? Favoriser le changement pour faire face au « tsunami démographique ».

Pourquoi cet ouvrage ?

Notre objectif est d’aider les professionnels de la filière gérontologique à anticiper les changements indispensables pour faire face au vieillissement massif de la population. Notre ouvrage fait donc le point sur ce qui remue, voire bouleverse une filière qui n’est pas encore structurée comme dans le champ du handicap. Il propose un grand bilan de l’existant en analysant ce qui marche ou ne marche pas afin de voir les points à améliorer. Il veut favoriser le goût d’innover.

Vous insistez sur les « fondamentaux » qui doivent rester au coeur de la prise en charge…

Tous les textes aujourd’hui insistent sur le respect des personnes âgées. Or, quand on intervient en maison de retraite ou à domicile et qu’on doit, tous les jours, faute de temps, sélectionner certains actes au détriment d’autres ou que l’on fait face à des situations complexes sans avoir toujours la formation suffisante, le respect on l’oublie nécessairement. Notre manière de fonctionner aujourd’hui n’est plus respectueuse car on ne prend plus les personnes comme points d’arrivée de nos actes. Des choix s’imposent pour que les personnes âgées puissent vivre jusqu’au bout une vie remplie de sollicitations et de « petits plaisirs ».

Vous voulez sortir de la logique domicile/établissement…
Il est possible en effet de concevoir des parcours plus souples que la seule alternative domicile-établissement et de redonner une utilité aux personnes âgées. Les initiatives ne manquent pas et notre ouvrage vise à les faire connaître. Par exemple, la mutualité d’Auvergne a imaginé de faire travailler le personnel des EHPAD auprès des personnes âgées à domicile à partir d’une évaluation de leurs besoins. On peut multiplier les exemples à l’initiative d’élus, de citoyens, d’associations ou de bailleurs. Si l’on pouvait les reproduire partout, on pourrait structurer une filière gérontologique, c’est-à-dire que toute personne âgée, quel que soit son lieu d’habitation, pourrait avoir une réponse correspondant à ses besoins du moment, que ce soit à domicile ou en établissement.

Vous défendez aussi l’idée d’appliquer la logique de parcours « zéro sans solution »…
La notion de parcours « zéro sans solution » issue du handicap devrait en effet pouvoir s’appliquer aux personnes âgées. Or dans ce secteur, il n’y a pas l’équivalent de la Maison départementale du handicap qui permet d’avoir un acteur unique sur un territoire, qui établit un diagnostic et fait une offre de services en tenant compte des besoins de la personne. Certes, des professionnels posent des diagnostics mais uniquement pour leur service. Du coup, les personnes ne savent pas à qui s’adresser. Et beaucoup de dispositifs, faute de coordination, sont sous-utilisés, comme par exemple l’accueil familial.

Le gouvernement avait lancé fin 2018 une vaste consultation citoyenne afin de préparer une loi « Grand âge » en 2019. Or les choses tardent…
Une loi devait être votée en octobre, puis en janvier et maintenant il faudra sans doute attendre après les élections municipales. C’est la vie politique. Ce qu’il y a toutefois d’encourageant, c’est qu’on est vraiment cette fois-ci, à la suite du rapport Libault issu de la consultation, dans la perspective d’inscrire la dépendance comme un cinquième risque financé par la protection sociale. Cela permettrait de répondre aux enjeux économiques et notamment de faire de la prévention à domicile. Quand je vois l’imagination dont font preuve les professionnels malgré les conditions difficiles, je me dis qu’on peut vraiment compter sur eux. Il faut maintenant une décision politique mais aussi que l’encadrement joue son rôle.

Propos recueillis par Isabelle Sarazin.

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« Le référent handicap est un acteur clé de l’entreprise pour insuffler dans les pratiques quotidiennes la société inclusive »

L’ouvrage « Professionnaliser le référent handicap : connaissances, compétences, savoir-être et savoir-faire » vise à apporter les connaissances et les outils et techniques nécessaires à l’exercice de cette fonction. Pour Karine Gros, coresponsable du diplôme interuniversitaire « Référent handicap, secteur privé, secteur public » (UPEC-UPEM), il s’agit de renforcer les savoir-être et savoir-faire de ces nouveaux acteurs. Continuer la lecture de « Le référent handicap est un acteur clé de l’entreprise pour insuffler dans les pratiques quotidiennes la société inclusive »

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« La pair-aidance, une approche bénéfique pour la personne concernée, les usagers et les travailleurs sociaux ! »

Le pair-aidant : un nouvel acteur du travail social ? , s’interroge Alain Bonnami, responsable de formations supérieures à l’IRTS de Montrouge-Neuilly-sur-Marne, qui développe des formations à la pair-aidance. Il revient sur la genèse d’une approche encore peu connue et s’interroge sur les conditions de sa pertinence pour le travail social. Des entretiens avec des pairs-aidants et des professionnels éclairent son propos. Continuer la lecture de « La pair-aidance, une approche bénéfique pour la personne concernée, les usagers et les travailleurs sociaux ! »